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Rattaché à l’axe 2 du Centre Granger
Contact : camillesouard[at]gmail.com
Thèse en cours :
La clarification de l’emploi de la notion de "certitude" par Wittgenstein à travers une approche grammaticale : mise en évidence des règles de fonctionnement des jeux de langage par un examen logique.
Directeur de thèse : M. Le Du
Première inscription : 11/2021
Recherches actuelles :
Nos recherches actuelles portent, d’abord, sur étude précise et détaillée de l’œuvre du "troisième" Wittgenstein intitulée De la certitude qui est en elle-même une réponse aux thèses proposées et défendues par Moore dans deux articles, "A defense of Common Sense" et dans "Proof of an External World". Il s’agira alors, dans un premier temps, de reprendre ces thèses exposées par Moore et de chercher à comprendre comment Wittgenstein s’en sert pour poser les bases de sa propre conception de la certitude.
A partir de cela, nous pourrons étudier la solution avancée par Wittgenstein à la question "comment pouvons-nous énoncer des certitudes qui puissent faire l’objet d’un doute ?", solution qui découle d’une critique virulente de la conception de la certitude de Moore, et qui sera, selon Wittgenstein, à chercher du côté de la fonction logique jouée par certains énoncés au sein du "système des propositions empiriques", c’est-à-dire de leurs fonctions grammaticales dans le jeu de langage où s’énonce la certitude. Nous nous consacrerons pleinement à la conception wittgensteinienne de la certitude afin de relever et de comprendre en quoi celle-ci est-elle un nouveau point d’ancrage pour la philosophie du langage et comment rompt-elle avec les conceptions classiques de la théorie de la connaissance.
Enfin, nous nous demanderons s’il nous est réellement possible d’avoir des certitudes, d’être certain. Pour cela, nous aurons recours à une analyse conceptuelle des termes centraux de cet ouvrage tels que "savoir", "être certain", "erreur", "douter", "preuves", entre autres. Nous réaliserons ce travail en suivant la méthode wittgensteinienne, c’est-à-dire à partir d’une clarification des concepts s’appuyant sur la grammaire du mot "savoir" au sein du langage de façon à en extirper "les propositions qui nous envoûtent" pour ne pas se faire duper, comme l’a pu l’être Moore, par des propositions du langage de nature à nous ensorceler.
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màj : 29/11/2021