Séminaire des doctorants


14 janvier 2016

Séance du séminaire des doctorants.

Organisateurs : Valérie Debuiche et Gabriel Giovannetti

Séance du 14 janvier 2015 de 16h à 18h

Salle 2.44, La Maison de le Recherche, Site Schuman, Faculté des arts, lettres, langues et sciences humaines, 29 av. Schuman, 13621 Aix-en-Provence.

La séance du séminaire des doctorants du Centre Granger sera ce mois-ci consacrée à une présentation de Barthélemy Durrive sur le sujet suivant :

« Quels problèmes épistémologiques et philosophiques pose l’histoire des « sciences du travail » ? »

Résumé : L’expression de « sciences du travail »‎ désigne une entreprise interdisciplinaire lancée au début du XXe siècle en réponse aux idées de Taylor nouvellement introduites en France. Il s’agit, pour les scientifiques, d’étudier l’homme en situation professionnelle (sous l’angle physiologique et psychologique, essentiellement) afin de modéliser ce qu’il fait et comment il fonctionne. Les applications motivant ces recherches sont variées : appuyer scientifiquement les mesures de prévention de la santé au travail, optimiser l’application de « l’organisation scientifique du travail », adapter l’aménagement du poste de travail afin de minimiser la fatigue tout en maximisant la productivité, etc. Historiquement, cette entreprise interdisciplinaire (comparable aux sciences de l’éducation ou aux sciences cognitives) se redéfinit entièrement dans les années 1960, pour se rebaptiser alors « ergonomie ». L’évolution de ce programme de recherche, l’échec du projet qu’il s’était donné initialement, et les spécificités de la discipline qui en est éclose m’intéresseront du point de vue des questionnements épistémologiques et philosophiques traditionnels qu’ils amènent à se poser.

La séance sera précédée d’un point méthodologique sur la rédaction d’articles scientifiques.


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