30 mars 2016
La journée d’études sur les femmes philosophes co-organisée par le Centre Granger et l’IHP a donné lieu à sept présentations d’enseignants-chercheurs en histoire de la philosophie, en épistémologie et en sciences de gestion et à une présentation d’un étudiant de master 2.
L’ambition de cette journée n’était pas de rendre un hommage aux femmes philosophes mais de prendre conscience de l’importance des travaux menés par des femmes en philosophie dés l’Antiquité, et de s’interroger sur la pertinence d’une approche « genrée » de la réflexion philosophique.
Cette journée rendue possible par le financement de l’UFR ALLSH et les contributions du Centre Granger et de l’IHP a permis de découvrir notamment les travaux de H. Taylor Mill (P. Taranto), les contradictions logiques de l’éthique du care (I. Pariente Butterlin), les contributions des femmes philosophes de l’Antiquité, un tour d’horizon sur les recherches consacrées aux femmes philosophes (C. Noël-Lemaître et S. Le Loarne Lemaire), une mise en perspective de la pensée politique de S. Weil et de H. Arendt (E. Gabellieri), la pensée féministe du XXe siècle (E. Dorlin) et les enjeux d’une phénoménologie féministe (C. Froidevaux-Metterie).
Les débats ont permis de souligner hors de toute polémique les difficultés et la nécessité à parler d’une philosophie portée par les femmes, la pensée n’ayant pas de genre.
La journée d’études devrait donner lieu à la publication d’un ouvrage commun et d’un numéro spécial de la revue « L’enseignement philosophique » en 2017.
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